lundi 5 août 2013

Le pédophile espagnol grâcié au Maroc arrêté en Espagne

L'homme a été arrêté alors que Mohamed VI vient de révoquer le directeur de l’administration pénitentiaire, tenu pour responsable de sa libération qui avait suscité la colère au Maroc.

Le pédophile espagnol dont la grâce a été annulée dimanche par le roi du Maroc a été arrêté dans le sud-est de l’Espagne, a annoncé lundi le ministère espagnol de l’Intérieur.
Daniel Galvan, un homme d’une soixantaine d’années au passé trouble, condamné en 2011 à 30 ans de prison au Maroc pour des viols sur onze mineurs, «a été arrêté à Murcie» et doit être mis à disposition du tribunal madrilène de l’Audience nationale, a indiqué un porte-parole du ministère.
La grâce de Daniel Galvan, décidée mardi dernier par le roi du Maroc Mohammed VI, avait provoqué une vague de colère populaire dans le royaume. Le roi avait finalement décidé dimanche de l’annuler.
Selon les médias officiels marocains, la grâce royale a été accordée à 48 prisonniers espagnols au nom de l’excellence des relations entre l’Espagne et le Maroc, quelques jours après une visite du roi Juan Carlos au Maroc au mois de juillet.

Le roi révoque le responsable de cette libération

Une source proche du dossier à Madrid a expliqué lundi que le gouvernement espagnol avait proposé au Maroc 48 noms de prisonniers, parmi lesquels «une liste de 18 prisonniers en demandant à ce qu’ils soient graciés et une autre de 30 noms demandant qu’ils soient transférés en Espagne afin d’y purger leur peine. Galvan figurait dans cette seconde liste.»
Le roi du Maroc Mohammed VI a révoqué lundi le directeur de l’administration pénitentiaire, après les protestations qui ont suivi la grâce accordée à un pédophile espagnol, a indiqué un communiqué du palais royal.
«L’enquête a conclu que ladite administration, lorsqu’elle a été sollicitée par le Cabinet Royal, a transmis par inadvertance des informations erronées de la situation pénale de l’intéressé», selon le communiqué.

samedi 3 août 2013

Quand Ruby raconte ses soirées "bunga-bunga" chez Berlusconi

La jeune femme livre les détails de ses soirées avec le Cavaliere au procès de proches de l'ex-président du Conseil italien, accusés d'avoir constitué un réseau de prostitution.


La Marocaine Karima El-Mahroug, alias Ruby, a raconté vendredi 17 mai à Milan ses soirées dans la résidence privée de Silvio Berlusconi. La jeune femme témoigne auprocès de proches du Cavaliere, accusés d'avoir constitué un réseau de prostitution à son profit. Ruby est au cœur de ce procès et d'un autre visant directement l'ancien président du Conseil italien, jugé depuis avril 2011 à Milan pour avoir rémunéré des prestations sexuelles de la jeune femme quand elle était mineure et pour avoir fait pression sur la préfecture de Milan pour la libérer après son interpellation en mai 2010 pour un larcin.
"Ruby, la voleuse de cœurs" est arrivée accompagnée de son compagnon Luca Risso et de ses deux avocates, convoquée comme témoin dans le jugement de trois amis de Silvio Berlusconi : l'agent de starlettes Lele Mora, Emilio Fede, un ex-présentateur télévisé vedette de la chaîne Retequattro appartenant à Silvio Berlusconi, et Nicole Minetti, ancienne hygiéniste dentaire du Cavaliere et ex-conseillère régionale à Milan, jugés pour incitation à la prostitution de mineures et majeures.

Des imitations de Barack Obama et d'une juge

Interrogée par la présidente Annamaria Gatto, Ruby a raconté comment les dîners à Arcore, dans la somptueuse résidence privée de Silvio Berlusconi aux alentours de Milan, se prolongeaient dans un sous-sol où se trouvait "la salle du 'bunga bunga', avec un pilier pour le lap dance", selon la bande son de l'interrogatoire diffusée en direct par la chaîne en continu Sky TG24. Elle a décrit des "danses sensuelles" des "jeunes femmes présentes" avec des imitations du président Barack Obama ou de la juge Ilda Boccassini, bête noire de Berlusconi, et un strip-tease de Nicole Minetti, déguisée en religieuse.
Mais Ruby a affirmé "n'avoir jamais vu de contacts physiques" entre les jeunes femmes et le Cavaliere. Elle a aussi confirmé avoir dormi parfois à Arcore, mais "toute seule dans une chambre". Au cours de l'audition, elle a aussi raconté son arrivée à Milan en octobre 2009 depuis la Sicile et son "rêve d'entrer dans le monde du spectacle". Au fil de soirées en discothèques et rencontres, la jeune femme entre en contact avec l'agence de Lele Mora, à qui elle affirme avoir 19 ans alors qu'elle est encore mineure.

Des enveloppes avec 2 000 euros en billets de 500

Selon elle, c'est l'imprésario qui l'appelle un jour pour participer à une soirée et lui envoie une voiture avec chauffeur qui l'emmène à Arcore. "Quand je suis arrivée, je n'en croyais pas mes yeux", a dit Ruby à propos de sa première soirée chez Berlusconi, en février 2010. Elle a raconté un dîner fastueux où elle se serait présentée comme "la fille d'une chanteuse mi-brésilienne mi-égyptienne" et comme membre "de la famille" du président égyptien Moubarak et aurait ému l'assistance en disant avoir été maltraitée par un oncle "parce qu'elle voulait se convertir au catholicisme".
En repartant "tard dans la nuit" après un dîner ponctué "de chants et de discussions", elle a dit avoir reçu "de Silvio Berlusconi une enveloppe avec 2 000 à 3 000 euros, pour l'aider". La première soirée a été suivie, selon elle, de "5, 6 ou 7 autres" à l'issue desquelles elle recevait à chaque fois du Cavaliere "des enveloppes avec 2 000 euros en billets de 500 euros". C'est la première fois que la jeune femme est entendue par le tribunal, les juges ayant finalement renoncé à recueillir son témoignage dans le cadre du procès de l'ex-chef du gouvernement.

Communiqué royal au sujet de la libération du dénommé Daniel Galvan Fina de Nationalité espagnole

Rabat  -  
Le Cabinet royal a rendu public un communiqué au sujet de la libération du dénommé Daniel Galvan Fina de Nationalité espagnole, dont voici le texte:

"A la suite de la libération, ces derniers jours, du dénommé Daniel Galvan Fina de Nationalité espagnole, condamné par la justice marocaine, le cabinet royal tient à apporter à la connaissance de l'Opinion publique les éléments d'information et les précisions suivants:
1. Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste n'a jamais été informé, de quelque manière que ce soit et à aucun moment, de la gravité des crimes abjects pour lesquels l'intéressé a été condamné.
2. Il est évident que jamais le Souverain n'aurait consenti à ce que Daniel Galvan Fina puisse arrêter de purger sa peine, au regard de l'atrocité des crimes monstrueux dont il a été reconnu coupable.
3. Sa Majesté le Roi, en tant que premier protecteur des droits des victimes, de surcroît enfants, et de leurs familles, ne ménagera aucun effort pour continuer à les entourer de sa sollicitude. L'ensemble de l'action royale démontre à l'évidence, l'attachement du Souverain aux immuables valeurs morales, à la centralité de la promotion des Droits de l'Homme et de la protection de l'enfance ainsi qu'à la défense de la société marocaine contre toute atteinte et actions condamnables par la conscience humaine.
Pour toutes ces considérations, Sa Majesté le Roi a décidé, dès qu'il a été informé des éléments du dossier, qu'une enquête approfondie soit diligentée en vue de déterminer les responsabilités et les points de défaillance qui ont pu mener à cette regrettable libération et d'identifier le ou les responsables de cette négligence afin de prendre les sanctions nécessaires. Les instructions seront également données au ministre de la justice afin de proposer des mesures de nature à verrouiller les conditions d'octroi de la grâce à ses différentes étapes".
MAP

La mystérieuse grâce d'un pédophile au Maroc

Selon son avocat, l'Espagnol Daniel Galvan aurait déclaré être un officier de l'armée irakienne employé par les Occidentaux pour renverser Saddam Hussein.


SOURCE SIPA MEDIA

Le pédophile Daniel Galvan gracié à la demande des services secrets espagnols ? C'est la théorie du journal Lakome reprise par lemonde.fr. Sur la base d'une source anonyme, le quotidien marocain révèle que les services de renseignements ibériques (CRI) seraient à l'origine de sa relaxe. Un scoop qui contredit ainsi l'intitulé officiel de la libération "pour des raisons d'intérêt national", selon le ministre de la Justice marocain Mustapha Ramid.
Selon des informations de Lakome et du quotidien espagnol El País, l'avocat de Galvan aurait déclaré que son client lui avait confié qu'il était un officier de l'armée irakienne qui avait collaboré avec les Occidentaux pour renverser le dictateur Saddam HusseinEl Paísindique également ne trouver aucune trace de la chaire en sciences océaniques que le pédophile prétendait occuper. 

"Une honte internationale"

Les deux journaux s'orientent ainsi vers la thèse d'un agent irakien exfiltré en Espagne, puis installé au Maroc. Un royaume dans lequel Galvan se serait livré à ses méfaits "sans crainte des conséquences", selon Lakome. La mention de Galvan dans la liste de 48 graciés espagnols signée entre les rois espagnols et marocains serait donc logique pour le média marocain.
Âgé de 60 ans, l'homme a été reconnu coupable en 2011 du viol de 11 enfants âgés de 4 à 15 ans. Les décisions de grâce et d'expulsion ont fait descendre des milliers de personnes indignées dans les rues de Rabat dans la nuit de vendredi à samedi. Au rythme de slogans tels que "une honte internationale, il n'y a ni droits ni libertés", "vive le peuple, où est la justice ?", les manifestants ont tenté de se rassembler devant le Parlement avant d'être chassés par la police.

vendredi 2 août 2013

Reportage sur le tourisme sexuel au Maroc

France 24 dévoile toute un secteur qui rapporte beaucoup d'argent pour les gens démunis à Marrakech.


Une manifestation contre la grâce d'un pédophile dispersée au Maroc

Plusieurs milliers de personnes ont tenté de se rassembler devant le parlement à Rabat pour dénoncer la grâce accordée à un pédophile espagnol, vendredi 2 août. La police marocaine est intervenue par la force pour les en empêcher. Des dizaines de personnes, parmi lesquelles des journalistes et des photographes, ont été blessées par les agents déployés massivement avant le début de la manifestation.
"C'est une répression tout à fait disproportionnée. Il n'y a qu'une seule explication, c'est que l'Etat n'a aucune explication", a estimé Fouad Abdelmoumni, un économiste présent. "On ne veut pas que les gens se rendent compte que le roi commet des bêtises", a-t-il ajouté.
Mardi, Mohammed VI a "ordonné la libération de 48 prisonniers espagnols (...) en réponse à une demande formulée (...) par le roi Juan Carlos", qui a effectué à la mi-juillet une visite officielle au Maroc. Selon les médias, l'homme dont les manifestants contestent la libération est âgé de 60 ans et a été reconnu coupable en 2011 du viol de 11 enfants âgés de 4 à 15 ans. Il avait été incarcéré à la prison de Kenitra, au nord de Rabat.
"LA DIGNITÉ DES MAROCAINS EST BAFOUÉE"
"Une honte internationale, il n'y a ni droits ni libertés""vive le peuple, où est la justice ?, non à la pédophilie", scandaient les manifestants. "C'est la première fois que je participe à une manifestation parce que je suis outrée par cette grâce qui a permis de libérer ce pédophile", a déclaré une jeune étudiante. "L'Etat défend et protège le viol des enfants marocains. La dignité des Marocains est bafouée", a ajouté un autre.
Contacté jeudi, le ministre de la justice Mustapha Ramid a confirmé la grâce royale, mais a estimé qu'il n'était "pas habilité à la commenter""Cet individu fera l'objet d'une extradition, et il sera interdit d'entrée au Maroc", a précisé le ministre.
Le Maroc a été confronté à plusieurs affaires de pédophilie au cours des derniers mois. En juin, un Britannique a été interpellé à Tétouan (nord). En mai, un Français de 60 ans avait été condamné à 12 ans de prison ferme par un tribunal de Casablanca pour des actes pédophiles.
Vidéo:

Mon fils a été assassiné par Jamel Debbouze

LE RÉCIT INCROYABLE D’UNE FEMME MEURTRIE, PERSUADÉE QUE SON FILS A ÉTÉ TUÉ PAR JAMEL DEBBOUZE.
Voici les faits tels qu’elle les raconte :
Le 17 Janvier 1990, Jean Paul ADMETTE, fils de Michel et Marlène ADMETTE, est poussé sur la voie ferrée en gare de Trappes. Un train qui arrive à 150 km à l’heure le faucha et laissera aussi des séquelles à Jamel Debbouze, cette célèbre main qu’il cache dans sa poche.
« C’EST BIEN JAMEL DEBBOUZE QUI A POUSSÉ MON FILS SOUS LE TRAIN. »
Marlène Admette est catégorique : « C’est bien Jamel Debbouze qui a tué mon fils », annonce t-elle.
« J’affirme que Jamel Debbouze est l’assassin de mon fils, c’est lui qui a poussé mon fils sous le train », ne cessera d’admettre Marlène Admette. « Immédiatement après l’accident, plusieurs témoins du drame ont affirmé sans hésitation que c’est Jamel Debbouze qui a poussé mon fils sur la voie ferrée.
C’est à ce moment là que Jamel a lui-même été blessé à la main. Le seul problème est que les témoins ont tous retourné leurs vestes, quand ils sont arrivés au commissariat de Saint Cyr l’École, tous sauf une jeune fille, Edwige Anzouana, qui persistera dans ses déclarations. »
Toujours selon ses dires, Jamel fut poursuivi pour homicide involontaire suite à la plainte déposée par la famille, cependant, il obtiendra un non-lieu. La dame ajoute que Jamel n’aurait jamais dénié présenté ses excuses à la famille Admette.
Jamel était venu dans l’Île de la Réunion en janvier, à cette occasion les Admette ont rappelé à l’humoriste le passé, un passé que l’enfant de Trappes avait intérêt, semble-t-il, à dissimuler. Ses représentations ont donc été annulées pour cause de « maladie ».
« JE PEUX VOUS DONNER L’ADRESSE DE JAMEL À TRAPPES. C’ÉTAIT UN DÉLINQUANT, UN VOLEUR DE VOITURES. »
« Il n’est pas malade. Il a eu peur c’est pour cette raison qu’il n’est pas venu. Mais on ne lâchera pas. Il faut que la vérité éclate », conclut Michel. « Jamel Debbouze dont je peux encore vous donner l’adresse à Trappes, 19 rue du Moulin de la galette, était connu comme un délinquant, comme un voleur de voiture, à Trappes. »
« Jamel est venu chercher mon fils ce jour de 17 Janvier 1990 chez nous à Guyancourt. Il était 17 heures. Jamel était accompagné de deux autres personnes. Ils ont obligé mon fils à monter dans le bus, puis dans le train. Et ensuite le drame est arrivé. Tout ça parce que Jamel, qui n’a jamais été le copain de mon fils contrairement à ce que certains ont prétendu, à piégé mon fils en lui cachant qu’ils était accompagné de voyous qui en voulaient , tout comme lui, à son blouson ; blouson que l’on a d’ailleurs jamais retrouvé. »
JAMEL, SON CRIME LUI AURAIT COÛTÉ SA MAIN
« On ne nous a rendu que le corps. Oui je c’est bien Jamel qui a tué mon fils en organisant cette embuscade et en poussant mon fils sur la voie ferrée », dénonce Marlène.
Si par hasard cela pouvait être vrai, comment peut-il vivre avec ce poids sur la conscience ? En tout cas, il n’a pas encore démenti les dires de cette famille, dires qui commencent à faire le buzz sur la toile.

L’Espagnol gracié par le roi aurait quitté le territoire

Daniel, l’homme condamné pour pédophilie au Maroc et dont le nom figurerait parmi les 48 Espagnols graciés, mardi, par le roi Mohammed VI aurait, d’ores et déjà, quitté le territoire national. A en croire le site d’actualité arabophone Lakome, le prévenu a récupéré son passeport hier, mercredi, auprès de la Cour d’appel de Kenitra pour rentrer chez lui en Espagne.
La date de validité du passeport étant finie, cela n’a pas empêché l’homme de quitter le Maroc, souligne la même source, citant son avocat Mohamed Benjeddou.
Originaire d’Irak, Daniel, 60 ans, a été reconnu coupable du viol de 11 enfants marocains, âgés de 4 à 15 ans. La cour d’appel de Kénitra l’avait condamné, en 2011, à 30 ans de prison. 

Marrakech débarrassée de deux cambrioleurs

Deux personnes, dont un mineur de dix-sept ans, qui étaient recherchées par la Sûreté de Marrakech pour cambriolage, ont été arrêtées récemment à Essaouira, apprend-on de sources policières.
Les deux malfrats ont commis plusieurs cambriolages dans la ville ocre avant de prendre le large. Leurs cibles: les appartements, et particulièrement quand ils sont inhabités, situés au rez-de-chaussée ou au premier étage.
Dans ce duo de choc, chacun avait un rôle précis, de jour comme de nuit. Ainsi, l’adolescent de dix sept ans servait d’éclaireur en repérant, de jour, les appartements susceptibles d’être dévalisés. Une fois la nuit tombée, le jeune homme protégeait les arrières de son complice, qui passait alors à l’action, en s’assurant qu’aucun veilleur de nuit ou policier ne les repère.
Après avoir commis plusieurs actes de cambriolage à Marrakech, sans se faire prendre, le duo a préféré quitter la ville ocre. Direction Essaouira... C’est ici qu’ils se font pincer par les forces de l’ordre, alertées par une note de recherche réclamant leur arrestation où qu’ils se trouvent.

Abderrafii ALOUMLIKI