mercredi 11 novembre 2015

Huit policiers en détention provisoire pour présumés tortures et meurtre

Huit policiers parmi neuf sont actuellement poursuivis pour leur présumée implication dans la torture à mort d'un homme sans préméditation, alors qu’un autre policier est poursuivi dans cette affaire en état de liberté.
Huit policiers ont été mis en  détention provisoire à la prison d'Oukacha pour de présumées tortures ayant causé la mort d'un détenu.

C’est ce qu’a décidé le juge d'instruction près la cours d'appel de Casablanca, selon une source judiciaire.


Huit policiers parmi neuf sont actuellement poursuivis pour leur présumée implication dans la torture à mort d'un homme sans préméditation, alors qu’un autre policier est poursuivi dans cette affaire en état de liberté.

Pour rappel, la personne décédée a été arrêtée, samedi dernier, dans un état hystérique alors qu'elle agressait des passants dans la rue, peut être sous l'effet des psychotropes.

A noter que l'enquête est toujours en cours avec d'autres parties en relation avec cette affaire.

Agressée au Maroc, Loubna Abidar, l'actrice de "Much Loved" serait en France

L'actrice marocaine Loubna Abidar, victime d'une violente agression à Casablanca jeudi soir, serait en France, révèle le Figaro ce lundi. Un proche dément par voie de presse une installation définitive à Paris.

Un voyage précipité ? D'après le Figaro, l'actrice de Much LovedLoubna Abidar, victime d'une violente agression à Casablanca jeudi, se serait "réfugiée" à Paris. Elle craindrait pour sa sécurité au Maroc. Un proche de la jeune femme nuance dans le Huffington Post Maghreb. Il assure que ce départ n'est pas définitif. 
"Il était prévu qu'elle aille en France depuis longtemps", rapelle une source proche de l'actrice au Huffington Post Maghreb. "À l'époque où elle faisait la promo du film après avoir reçu le Valois d'or au festival d'Angoulême, son agent l'avait mise en contact avec une maison d'édition qui travaille sur une bio qui lui est dédiée", ajoute-t-elle. "Avec ce qui s'est passé jeudi dernier [jour de l'agression], elle a juste avancé le rendez-vous". Sur sa page Facebook, la jeune femme de 30 ans a, au lendemain des violences subies, posté photos et vidéos, témoignant des coups qui lui ont été portés. L'actrice a alors menacé de demander l'asile politique en Europe, avant de rétropédaler, arguant qu'elle avait ressenti "un sentiment d'humiliation et d'injustice" sur le moment.  

lundi 17 mars 2014

Au Maroc, une femme sur deux est analphabète

Le Maghreb est l’une des régions au monde le plus touchée par l’analphabétisme et le Maroc est particulièrement en retard. Près de 53% des marocaines ne savent ni lire, ni écrire, révèle un rapport du Haut commissariat au plan marocain.
Au pays du royaume chérifien, l’analphabétisme est un fléau qui touche encore une grande partie de la population. Les femmes en particulier. Dans un rapport publié par le Haut commissariat au plan (HCP), plus de la moitié des Marocaines (âgées de plus de 15 ans) sont aujourd’hui  analphabètes. Un taux très élevé, alors même qu’un secrétariat d’état dédié à cette problématique ainsi que de nombreux programmes d’alphabétisation en coopération avec l’Union européenne et diverses ONG, ont vu le jour au cours des dix dernières années. 
Entre 2009 et 2010, plus de 700 000 personnes avaient accès à ces programmes, dont plus de la moitié des effectifs étaient féminins. « L’UE, rappelons-le, n’y va pas de main morte quand il s’agit d’aider le Maroc dans sa lutte contre l’analphabétisme. Elle a versé pour le programme d’alphabétisation qui s’étale de 2008 à 2013 la bagatelle de 27 millions d’euros », rappelle le site marocain LaVieéco. Or, si ces efforts ont permis de réduire le taux d’analphabétisme, puisque 8 femmes sur 10 ne savaient pas lire en 1982… Les progrès restent lents.

LE FIGARO

le Marrakech, prochainement mis aux enchères, pourrait bientôt quitter le port

Le ferry, le Marrakech,  sera mis aux enchères le 7 avril. Voici bientôt deux ans et demi que ce ferry agonise dans le port de Sète (Héraut). Il avait été saisi par les autorités françaises à cause des dettes colossales de la compagnie marocaine Comanav-Comarit.
Son sort sera peut-être scellé le 7 avril. Ce jour-là, au tribunal de commerce de Montpellier, le Marrakech sera mis aux enchères descendantes à partir d’une mise à prix fixée à 800 000 €.
Voici bientôt deux ans et demi que ce ferry, qui fut si cher au Roi Hassan II, agonise dans le port, au poste G 1. Comme ses deux homologues, le Biladi et le Bni Nsar, avec qui il assurait la liaison entre Sète et le Maroc, il avait été saisi par les autorités françaises à cause des dettes colossales de la compagnie marocaine Comanav-Comarit. Depuis, la liaison maritime a été reprise par les Italiens de Grandi Navi Veloci. Mais l’EPR Port-Sud de France s’est retrouvée avec trois nouveaux “boulets” sur les bras, ou plutôt dans ses eaux. Il pourrait bientôt n’en rester plus qu’un : le Bni Nsar, amarré non loin du Marrakech, dont l’avenir est toujours plombé, faute de décision de justice et encore moins de repreneur intéressé.
Le Marrakech trouvera-t-il preneur dans trois semaines ?
L’EPR n’espère qu’une chose : que le Marrakech suive les traces du Biladi, qu’un remorqueur grec était venu récupérer le 3 juillet dernier. Il a fini ses jours sur un chantier turc. Après avoir peut-être rapporté à son éphémère repreneur, un armateur hellène, deux fois et demi le prix qu’il l’avait payé... Le Marrakech trouvera-t-il preneur dans trois semaines ? "Il y aurait quatre candidats, indique Marc Chevallier, le président du port, qui se dit "optimiste" quant à être rapidement débarrassé de cet encombrant pensionnaire. Après l’Edoil, qui vient d’être déchiré, ce serait une bonne nouvelle pour le port. Ne resterait alors plus qu’à espérer la même issue favorable pour le Bni Nsar et le Rio Tagus, ce chimiquier qui pourrit depuis trois ans à Cayenne.
Pas seulement pour la ferraille
Quels sont donc les candidats intéressés par le rachat du Marrakech ? Comme le précise le président du port lui-même, « il y a au moins un ferrailleur et un courtier »[TXT] parmi eux. Au cours actuel du métal, un ferrailleur peut escompter une belle plus-value rien que par la revente en pièces détachées de ce ferry de 1 768 tonnes. Pour preuve : l’armateur grec qui avait racheté le Biladi 1,06M d'euros aux enchères pouvait potentiellement, après déchirage, espérer en récupérer 2,5 M ! Mais on sait aussi que le Marrakech est depuis quelques mois au cœur d’un ambitieux projet (centre culturel et hôtel flottant), porté par deux acteurs du monde des arts sétois, Pascal Larderet et Bernard Tournois. Tous deux auraient embarqué dans cette aventure un investisseur privé... qui pourrait bien être présent ou représenté le 7 avril au tribunal.
MIDI LIBRE

lundi 5 août 2013

Le pédophile espagnol grâcié au Maroc arrêté en Espagne

L'homme a été arrêté alors que Mohamed VI vient de révoquer le directeur de l’administration pénitentiaire, tenu pour responsable de sa libération qui avait suscité la colère au Maroc.

Le pédophile espagnol dont la grâce a été annulée dimanche par le roi du Maroc a été arrêté dans le sud-est de l’Espagne, a annoncé lundi le ministère espagnol de l’Intérieur.
Daniel Galvan, un homme d’une soixantaine d’années au passé trouble, condamné en 2011 à 30 ans de prison au Maroc pour des viols sur onze mineurs, «a été arrêté à Murcie» et doit être mis à disposition du tribunal madrilène de l’Audience nationale, a indiqué un porte-parole du ministère.
La grâce de Daniel Galvan, décidée mardi dernier par le roi du Maroc Mohammed VI, avait provoqué une vague de colère populaire dans le royaume. Le roi avait finalement décidé dimanche de l’annuler.
Selon les médias officiels marocains, la grâce royale a été accordée à 48 prisonniers espagnols au nom de l’excellence des relations entre l’Espagne et le Maroc, quelques jours après une visite du roi Juan Carlos au Maroc au mois de juillet.

Le roi révoque le responsable de cette libération

Une source proche du dossier à Madrid a expliqué lundi que le gouvernement espagnol avait proposé au Maroc 48 noms de prisonniers, parmi lesquels «une liste de 18 prisonniers en demandant à ce qu’ils soient graciés et une autre de 30 noms demandant qu’ils soient transférés en Espagne afin d’y purger leur peine. Galvan figurait dans cette seconde liste.»
Le roi du Maroc Mohammed VI a révoqué lundi le directeur de l’administration pénitentiaire, après les protestations qui ont suivi la grâce accordée à un pédophile espagnol, a indiqué un communiqué du palais royal.
«L’enquête a conclu que ladite administration, lorsqu’elle a été sollicitée par le Cabinet Royal, a transmis par inadvertance des informations erronées de la situation pénale de l’intéressé», selon le communiqué.

samedi 3 août 2013

Quand Ruby raconte ses soirées "bunga-bunga" chez Berlusconi

La jeune femme livre les détails de ses soirées avec le Cavaliere au procès de proches de l'ex-président du Conseil italien, accusés d'avoir constitué un réseau de prostitution.


La Marocaine Karima El-Mahroug, alias Ruby, a raconté vendredi 17 mai à Milan ses soirées dans la résidence privée de Silvio Berlusconi. La jeune femme témoigne auprocès de proches du Cavaliere, accusés d'avoir constitué un réseau de prostitution à son profit. Ruby est au cœur de ce procès et d'un autre visant directement l'ancien président du Conseil italien, jugé depuis avril 2011 à Milan pour avoir rémunéré des prestations sexuelles de la jeune femme quand elle était mineure et pour avoir fait pression sur la préfecture de Milan pour la libérer après son interpellation en mai 2010 pour un larcin.
"Ruby, la voleuse de cœurs" est arrivée accompagnée de son compagnon Luca Risso et de ses deux avocates, convoquée comme témoin dans le jugement de trois amis de Silvio Berlusconi : l'agent de starlettes Lele Mora, Emilio Fede, un ex-présentateur télévisé vedette de la chaîne Retequattro appartenant à Silvio Berlusconi, et Nicole Minetti, ancienne hygiéniste dentaire du Cavaliere et ex-conseillère régionale à Milan, jugés pour incitation à la prostitution de mineures et majeures.

Des imitations de Barack Obama et d'une juge

Interrogée par la présidente Annamaria Gatto, Ruby a raconté comment les dîners à Arcore, dans la somptueuse résidence privée de Silvio Berlusconi aux alentours de Milan, se prolongeaient dans un sous-sol où se trouvait "la salle du 'bunga bunga', avec un pilier pour le lap dance", selon la bande son de l'interrogatoire diffusée en direct par la chaîne en continu Sky TG24. Elle a décrit des "danses sensuelles" des "jeunes femmes présentes" avec des imitations du président Barack Obama ou de la juge Ilda Boccassini, bête noire de Berlusconi, et un strip-tease de Nicole Minetti, déguisée en religieuse.
Mais Ruby a affirmé "n'avoir jamais vu de contacts physiques" entre les jeunes femmes et le Cavaliere. Elle a aussi confirmé avoir dormi parfois à Arcore, mais "toute seule dans une chambre". Au cours de l'audition, elle a aussi raconté son arrivée à Milan en octobre 2009 depuis la Sicile et son "rêve d'entrer dans le monde du spectacle". Au fil de soirées en discothèques et rencontres, la jeune femme entre en contact avec l'agence de Lele Mora, à qui elle affirme avoir 19 ans alors qu'elle est encore mineure.

Des enveloppes avec 2 000 euros en billets de 500

Selon elle, c'est l'imprésario qui l'appelle un jour pour participer à une soirée et lui envoie une voiture avec chauffeur qui l'emmène à Arcore. "Quand je suis arrivée, je n'en croyais pas mes yeux", a dit Ruby à propos de sa première soirée chez Berlusconi, en février 2010. Elle a raconté un dîner fastueux où elle se serait présentée comme "la fille d'une chanteuse mi-brésilienne mi-égyptienne" et comme membre "de la famille" du président égyptien Moubarak et aurait ému l'assistance en disant avoir été maltraitée par un oncle "parce qu'elle voulait se convertir au catholicisme".
En repartant "tard dans la nuit" après un dîner ponctué "de chants et de discussions", elle a dit avoir reçu "de Silvio Berlusconi une enveloppe avec 2 000 à 3 000 euros, pour l'aider". La première soirée a été suivie, selon elle, de "5, 6 ou 7 autres" à l'issue desquelles elle recevait à chaque fois du Cavaliere "des enveloppes avec 2 000 euros en billets de 500 euros". C'est la première fois que la jeune femme est entendue par le tribunal, les juges ayant finalement renoncé à recueillir son témoignage dans le cadre du procès de l'ex-chef du gouvernement.

Communiqué royal au sujet de la libération du dénommé Daniel Galvan Fina de Nationalité espagnole

Rabat  -  
Le Cabinet royal a rendu public un communiqué au sujet de la libération du dénommé Daniel Galvan Fina de Nationalité espagnole, dont voici le texte:

"A la suite de la libération, ces derniers jours, du dénommé Daniel Galvan Fina de Nationalité espagnole, condamné par la justice marocaine, le cabinet royal tient à apporter à la connaissance de l'Opinion publique les éléments d'information et les précisions suivants:
1. Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste n'a jamais été informé, de quelque manière que ce soit et à aucun moment, de la gravité des crimes abjects pour lesquels l'intéressé a été condamné.
2. Il est évident que jamais le Souverain n'aurait consenti à ce que Daniel Galvan Fina puisse arrêter de purger sa peine, au regard de l'atrocité des crimes monstrueux dont il a été reconnu coupable.
3. Sa Majesté le Roi, en tant que premier protecteur des droits des victimes, de surcroît enfants, et de leurs familles, ne ménagera aucun effort pour continuer à les entourer de sa sollicitude. L'ensemble de l'action royale démontre à l'évidence, l'attachement du Souverain aux immuables valeurs morales, à la centralité de la promotion des Droits de l'Homme et de la protection de l'enfance ainsi qu'à la défense de la société marocaine contre toute atteinte et actions condamnables par la conscience humaine.
Pour toutes ces considérations, Sa Majesté le Roi a décidé, dès qu'il a été informé des éléments du dossier, qu'une enquête approfondie soit diligentée en vue de déterminer les responsabilités et les points de défaillance qui ont pu mener à cette regrettable libération et d'identifier le ou les responsables de cette négligence afin de prendre les sanctions nécessaires. Les instructions seront également données au ministre de la justice afin de proposer des mesures de nature à verrouiller les conditions d'octroi de la grâce à ses différentes étapes".
MAP